a dénoncé l'intervention inconsidérée des médias sur la question du chlordécone, qu'il a qualifiée de « propagande » et qui a entraîné une véritable psychose aux Antilles. La population répugne désormais à consommer des produits issus de la pêche et de l'agriculture locales. Plus généralement, l'ensemble de l'économie antillaise - de l'agriculture au tourisme - souffre de ces rumeurs, au moment où elle est déjà durement frappée par le passage du cyclone Dean et la récente épidémie de dengue. Sur ce point, les propos tenus par Mme Roselyne Bachelot-Narquin sur les précautions sanitaires à prendre ont été mal ressentis et mal interprétés : en incitant à limiter la consommation de légumes à deux par semaine, on porte le doute sur la qualité de l'ensemble des produits alimentaires antillais.