La crise de cet été a été révélatrice : l'Europe est un bateau ivre sans boussole. Tout le monde sait que l'accord du 21 juillet a été mis en place pour ne pas s'en servir. Pour m'en tenir à un exemple parmi d'autres, l'Allemagne réclame un engagement des créanciers privés ! Monsieur le rapporteur général, si ceux qui peuvent ne font rien, on aggravera effectivement le déficit dans la zone euro. Finalement, vous êtes plus keynésien que nous ! Mais n'oublions pas que l'Allemagne a payé une crise d'austérité pendant dix ans. Dans ces conditions, on peut comprendre qu'elle exige des garanties...
Cette considération m'amène aux eurobonds, que le SPD et le PS, qui se sont mis d'accord dès le 21 juin sur une stratégie globale, défendent sans en faire un talisman.