Avant la suspension des travaux, le rapporteur général avait eu raison d'évoquer le risque d'un texte adopté à la hâte durant l'été. « Tout va bien, la croissance est repartie », répétait de son côté le ministre lors de son audition sur le premier collectif à l'unisson avec les commissaires que nous avions rencontrés à Bruxelles. Nous aurions pu mieux anticiper.
Monsieur le rapporteur général, vous avez dressé un tableau sévère des eurobonds... Mais quel sera le statut des obligations du Fonds relevant de l'accord de juillet dernier ? S'ils sont perçus comme des produits spéculatifs par les agences de notation parce qu'ils reposent sur la garantie d'États comme l'Italie et l'Espagne, les conséquences seront gravissimes. Que penser de cet outil qui peut se révéler très risqué ?