Je remercie le rapporteur général et le président pour la clarté de leur présentation, mais je m'interroge sur la crédibilité, pour les marchés financiers, de ces plans qui se succèdent... Le chiffre de couverture du risque n'est pas suffisant, et nous sommes dans une spirale infernale.
Ne risque-t-on pas une dépression si tous les Etats européens appliquent de concert des restrictions budgétaires ? Reste que l'assainissement des finances publiques est nécessaire -même l'Allemagne estime, selon ses propres critères, qu'elle a un déficit important - afin de pouvoir bénéficier d'un rebond. L'équilibre à trouver n'est pas simple, les facteurs sont à la fois financiers et psychologiques, si l'on veut que les acteurs économiques continuent à investir, à créer de l'emploi et de la croissance.
Je plaide pour une taxe sur les transactions financières, seule ressource externe pour doter le budget national et européen d'une marge de manoeuvre supplémentaire et vertueuse. On nous disait l'interdiction des ventes à découvert impossible ; depuis le 12 août, des mesures ont été prises !
Enfin, ce sujet n'appelle-t-il pas une coopération renforcée entre parlementaires des pays concernés, sur la lancée des déplacements européens effectués par notre commission au printemps dernier ? Les traités européens nous permettent d'imposer à la Commission européenne de travailler sur certains sujets : utilisons cet outil !