a indiqué tout d'abord que l'on dénombre en France six cents radios locales privées à statut associatif, dites « opérateurs de catégorie A ». Le secteur emploie 3 000 salariés, et est composé de petites structures de deux à sept salariés. Les radios associatives sont diffusées sur plus de 1 000 fréquences, ce qui représente plus du quart des 3 300 fréquences allouées au secteur privé de la radiodiffusion hertzienne.
Rappelant ensuite le rôle historique du fonds de solidarité de l'expression radiophonique (FESR), M. Emmanuel Boutterin s'est inquiété de la récente budgétisation des crédits de soutien aux radios associatives.
Il a enfin souligné que le passage à la radio numérique constituait un défi à la fois culturel et industriel.