a souhaité faire un point sur la situation de RFI dont il est membre du conseil d'administration.
Il a confirmé que, au cours des deux dernières années, la société avait accumulé les déficits en raison d'une défaillance des tutelles quant à l'orientation stratégique. Il est impératif aujourd'hui de refinancer l'entreprise et de la repositionner par rapport à ses concurrents sur tous les continents. L'audience est en effet en baisse dans nombre de pays et tout particulièrement en Afrique, y compris francophone. RFI doit en effet affronter la concurrence de radios en langue vernaculaire ou anglo-saxonnes qui ont su s'adapter davantage à de nouvelles clientèles. Le salut de RFI passe par une refonte totale de sa programmation.
a affirmé que la radio a toute sa place dans le nouveau paysage de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France (AEF) comme en témoigne la recapitalisation par l'Etat à hauteur de 16 millions d'euros pour sauver RFI.
Malheureusement, cette dotation ne suffira pas à combler un déficit structurel. L'amélioration des résultats de la société passe par un plan social qui concerne deux cents personnes.