Monsieur Michel Teston, une interconnexion avec les lignes de TGV sera assurée aux gares de Roissy, Orly, Massy, Versailles, Pleyel, la Défense, ainsi qu'à Saint-Lazare et à la gare de Lyon. Quant à la liaison avec Roissy, l'acte motivé ne ferme aucune porte. Le débat public doit s'engager le 18 octobre sur la LNPN. Cela va donc revenir mais, autant que je sache, car RFF est chargé de la maîtrise d'ouvrage de ce chantier, il faudra tenir compte d'obstacles techniques.
L'acte motivé est clair : le réseau automatique du Grand Paris n'est pas destiné au fret. Le mélange des genres a paru trop complexe. Mais vous avez raison de vous soucier de la desserte de la région capitale pour le fret, dans la perspective surtout du développement de la vallée de la Seine, et si l'on veut faire de Paris et du Havre un ensemble économique puissant.
Monsieur Charles Revet, c'est RFF et non la SGP qui est maître d'ouvrage de la ligne nouvelle Paris-Normandie, mais il est évident que nous travaillerons ensemble aux interconnexions avec le réseau du Grand Paris. Celui-ci doit d'ailleurs être raccordé aux autres lignes à grande vitesse en projet, par exemple Paris-Orléans-Clermont-Lyon, ainsi qu'à l'interconnexion sud - des études sont en cours sur les liaisons permettant de remonter vers l'Ouest et vers le Nord. Les provinciaux doivent tirer profit de la construction du réseau du Grand Paris, qu'il faut donc relier à la rocade TGV : outre le service apporté aux usagers, cela contribuera à l'aménagement du territoire.
Madame Bariza Khiari, la gare de Saint-Maur figure au schéma d'ensemble publié au Journal officiel, et doit assurer l'interconnexion avec le RER A ; le financement est prévu. Il n'y a à ce sujet aucune ambiguïté.
Monsieur Dominique Braye, je comprends votre souci que les trains de la ligne Paris-Normandie s'arrêtent à Mantes, et il me semble tout à fait important que cette ville soit correctement reliée à Paris. Le débat public sera l'occasion de faire le point.
Monsieur Jean-Pierre Caffet, le plan de financement de l'arc Est prévu par l'acte motivé est précis : il se monte à 2 milliards d'euros. Les collectivités territoriales pourront apporter une contribution supplémentaire. La maîtrise d'ouvrage est assurée par le STIF, mais si l'on veut nous la déléguer, pourquoi pas ?