Faisant observer à l'intervenant sa prudence dans la première partie de son exposé et sa plus grande véhémence dans la seconde, M. Martial Bourquin a souligné que la recherche systématique de la convergence des réglementations et obligations au niveau européen voire international était certes louable mais ne devait pas obérer la nécessité pour la France et ses entreprises de prendre de l'avance en matière environnementale. Défendant le principe de la taxe carbone, il a appelé à réviser le système fiscal français, mis en place dans les Trente glorieuses, au vu des évolutions les plus récentes. Jugeant indispensable la mise en place du bilan carbone pour les entreprises de plus de 500 salariés, il a fait observer l'avance de l'Allemagne sur ce point et estimé qu'une telle mesure devrait être étendue à l'échelle européenne.