après avoir considéré que la société française se caractérisait aujourd'hui par le déchirement de son tissu social, sa mauvaise intégration des immigrés, la primauté de l'économique sur le politique, la grande faiblesse du syndicalisme et une défiance jusqu'alors inégalée des citoyens à l'égard des hommes et des femmes politiques, du syndicalisme et de la presse, a demandé comment agir sur le terrain économique et social pour rétablir les « fondamentaux positifs » et éviter un embrasement dont le 21 avril 2002, comme les récentes émeutes dans les banlieues, ont été, selon lui, les prémisses.