Après avoir exprimé son opposition à la TVA sociale, qui serait selon lui un impôt non républicain puisque non progressif, M. Didier Hotte, assistant confédéral, a néanmoins convenu de la nécessité d'examiner le financement de nombreuses prestations sociales dont les collectivités territoriales se voient contraintes d'endosser la responsabilité sans bénéficier des transferts de ressources nécessaires dues par l'Etat en raison notamment de la LOLF. S'il a également récusé l'idée d'asseoir les cotisations sur la valeur ajoutée en raison des effets pervers d'un tel mécanisme sur l'investissement, il a en revanche indiqué que FO examinait, à partir d'études en cours, la proposition de faire varier l'assiette des cotisations patronales en fonction du rapport entre la masse salariale et la valeur ajoutée.
Quant à la fusion GDF/Suez, après avoir rappelé qu'il avait indiqué que tous les salariés de Suez y étaient effectivement favorables, il a souligné que FO y était opposée, contrairement à un autre syndicat, car elle estimait, d'une part, qu'aucune garantie sur les tarifs et sur la situation des personnels n'était apportée par le projet, et, d'autre part, que toutes les solutions n'avaient pas été totalement explorées, notamment celles des participations croisées, pour maintenir Suez hors de danger.