A Troyes, j'ai vu que M. Baroin a été séduit. Ce n'est pas du pousse-ballon. La direction technique nationale a délégué des techniciens comme Guy Ferrier, entraîneur national, et Bruno Bini, sélectionneur. Cela donne un foot à la fois technique et limpide, moins physique mais extrêmement agréable à regarder. En plus, comme l'a montré un calendrier, les filles ne sont pas des garçons manqués, on se retourne dans la rue sur leur passage. On peine pourtant à afficher l'avancée du foot féminin en général et de l'élite en particulier, mais cela vaut aussi pour d'autres sports. Nous avons engagé un budget, déployé des atouts, mais c'est moins facile que dans le nord de l'Europe, parce que ce n'est pas dans la tradition française. Nous progressons cependant et nous sommes très performants pour l'élite (championnes d'Europe moins de 19 ans en 2010 !). Il nous reste beaucoup à faire et notre objectif est de parvenir à 100 000 licenciées pratiquantes.