Nous n'irions pas. Si médiatisé que soit le football, on ne peut pas lui demander de résoudre tous les maux de la société. Le raisonnement vaut pour la violence dans les stades. Nous avons engagé une personne à plein temps pour analyser 700 000 rencontres. Les faits répréhensibles ne représentent pas plus de 1,5 % des événements. Nous sommes présents partout : notre rôle est de faire sortir les jeunes de leurs quartiers. A partir de là, on ne peut pas éviter tous les débordements, y compris, hélas, au plus haut niveau.