Le niveau d'implication demandé à l'entraînement dans les sports que j'appellerai a-économiques (sans réelle économie de marché ; sans retombées en termes de droits télé) est souvent plus important que dans les sports professionnels. On s'entraîne davantage en gymnastique qu'au tennis ou au basket-ball. C'est assez paradoxal, mais c'est le phénomène de « clonage » que j'évoquais tout à l'heure, d'imitation des disciplines entre elles, qui y pousse. Sans compter, par exemple, que le paysage de la gymnastique est dominé par les pays asiatiques, où l'intensité de l'entraînement ne répond pas aux mêmes soucis de santé ou de protection de la personne qu'ailleurs... La France est en compétition avec des pays où le nombre d'athlètes et les volumes d'entraînement sont très largement supérieurs.