a reconnu la nécessité du couple franco-allemand, tout en considérant que les citoyens français ne partageaient pas forcément le diagnostic optimiste sur son état actuel. Il a souligné que l'insistance française, s'agissant de la TVA sur la restauration, risquait de remettre en cause le taux réduit, obtenu dans le secteur du bâtiment, qui a réellement permis de créer des emplois. Il a fait état de son pessimisme sur la relation des Français avec l'Europe, tout en considérant que l'organisation d'un référendum en Allemagne, sur le traité constitutionnel, n'aurait peut-être pas été assurée d'un résultat positif. Il a estimé que la directive sur les services était en train de faire des ravages dans l'opinion, suscitant l'incompréhension des Français, alors que les fonds structurels devront faire l'objet d'une diminution. Il a estimé surprenantes les déclarations du Président de la République sur l'arme nucléaire, relevant qu'elles avaient été relativisées par la Chancelière allemande.
Evoquant ensuite la situation dans les Balkans, il a considéré qu'au Kosovo, la situation restait préoccupante, singulièrement après le décès d'Ibrahim Rugova. En Bosnie, la situation est également plus instable qu'il n'y paraît. Il s'est interrogé sur la position de l'Allemagne à l'égard de l'élargissement de l'Union européenne à ces Etats.