s'est félicité des conclusions présentées par la Cour des comptes, dont il a précisé qu'elles recoupaient les constats dressés par la secrétaire d'Etat au cours de ses diverses « rencontres territoriales ». Il est convenu que l'effet de fixation observé par la Cour des comptes devait être combattu, tout en remarquant que les leviers de pilotage de la politique de la ville étaient interministériels, et qu'il était nécessaire de réunir plus fréquemment le comité interministériel des villes (CIV).
Il a, par ailleurs, indiqué que la question de l'échelon territorial pertinent d'intervention n'était pas tranchée et s'est dit favorable à une plus grande lisibilité de l'action de l'Etat. Il a également indiqué que la secrétaire d'Etat souscrivait à la nécessité de clarifier les concours aux associations et qu'un groupe de travail serait constitué sur la question de l'amélioration de la chaîne des paiements.
S'agissant enfin de l'efficacité de la politique de la ville, M. Yannick Prost a relevé que, si beaucoup de retards n'avaient pas été rattrapés, aucun « décrochage » n'était à déplorer. Il a jugé nécessaire un effort supplémentaire qui trouverait sa traduction dans le « Plan banlieues » annoncé par le chef de l'Etat.