en réponse, a estimé que de nouvelles initiatives, en matière d'évaluation, étaient possibles et souhaitables, ce qui devait se traduire par une accentuation des efforts et une augmentation des moyens correspondants. Il a noté que la culture de l'évaluation gagnait progressivement toutes les institutions, mais a observé qu'il importait tout d'abord de mieux valoriser le travail déjà accompli dans ce domaine, les conclusions de nombreux rapports demeurant inappliquées, voire ignorées.
Il s'est félicité, à cet égard, de la brièveté du délai (trois mois) qui avait séparé la commande de la publication du rapport sur la mise en oeuvre de la « journée de solidarité » dans les entreprises et les administrations publiques.
Il a suggéré que l'obligation de procéder ex post à des évaluations soit inscrite dans les projets de loi eux-mêmes.
Concernant le télétravail, le secrétaire d'Etat a précisé que la question était abordée par le plan de développement de l'économie numérique qui lui consacre plusieurs recommandations. Il a estimé que les nouvelles technologies vont favoriser le recours, encore limité, à ce mode d'activité grâce à l'augmentation des débits, qui permet d'accroître la quantité et la qualité des échanges avec les donneurs d'ordre, et à des possibilités nouvelles de télésurveillance des travailleurs concernés.
S'agissant de l'évolution du partage de la valeur ajoutée, il a observé que la part des salaires avait diminué en faveur non pas tant de celle des profits, mais de la rémunération des actionnaires, au détriment de l'investissement.
Il a noté qu'il s'agissait d'une question controversée sur laquelle les Etats, dans une économie de marché, avaient peu d'influence.
Enfin, il a estimé que bien que l'existence même du progrès technique puisse être parfois remise en cause, il s'agissait d'un facteur qui continuerait, à l'avenir, à jouer un rôle-clé pour la compétitivité de l'économie, à condition qu'il s'accompagne d'une meilleure utilisation des ressources humaines.
Il a noté qu'un usage mieux maîtrisé des techniques, grâce à l'intelligence humaine, permettrait de résoudre plus efficacement l'ensemble des problèmes qui se posent à la société, y compris ceux que le progrès technique a lui-même provoqués, comme la pollution.