J'ai travaillé avec lui au ministère. Il est convaincu des vertus de la mixité.
Nous avons, pour cette manifestation, sollicité nombre de fédérations olympiques ; une dizaine ont joué le jeu et présenté leur stratégie, s'agissant du sport pour tous comme de la préparation des équipes de France. Elles n'ont pas occulté le sujet de la place des femmes dans les équipes dirigeantes, qui conditionne d'ailleurs les performances. Nous avons ainsi mis en lumière de bonnes pratiques qui méritaient d'être connues.
Les échanges internationaux sont toujours enrichissants. Que se passe-t-il dans les pays scandinaves, au Royaume-Uni ou en Allemagne ? La plupart des membres de Femix appartiennent au réseau européen Femmes et Sport, dont j'étais secrétaire générale en 2004 et qui s'étend à toute l'Europe, au-delà même de l'Union européenne. La présidence tourne tous les deux ans ; le comité de pilotage également ; la France, qui a assuré la présidence de 2002 à 2004, est restée au comité les deux années suivantes et y est revenue de 2009 à 2011.