Intervention de Jean-Pierre Chevènement

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 8 décembre 2009 : 1ère réunion
Session annuelle de l'assemblée parlementaire de l'otan — Communication

Photo de Jean-Pierre ChevènementJean-Pierre Chevènement :

a rappelé que la doctrine nucléaire de l'OTAN s'appuyait sur la notion de dissuasion élargie, traduisant la garantie apportée aux pays alliés par les forces nucléaires américaines, la déclaration d'Ottawa de 1974 reconnaissant par ailleurs que les forces nucléaires de la France et du Royaume-Uni jouent un rôle dissuasif propre contribuant au renforcement global de la dissuasion de l'Alliance. Il a également rappelé que le dispositif nucléaire de l'OTAN en Europe reposait sur près de 500 bombes nucléaires américaines B-61 stationnées dans six pays - le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, la Turquie, les Pays-Bas et la Belgique - et que la question de la modernisation ou du renouvellement de ses armes et des avions chargés de les transporter allait se poser à brève échéance. Il a souhaité savoir si un débat était intervenu à ce sujet et si des positions avaient été exprimées, dans le sens du maintien ou au contraire du retrait, par les représentants des différents pays européens.

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