a exprimé ses doutes quant à la pertinence d'un traitement européen du problème des sans-abri, évoquant notamment les difficultés que les pays de l'Union européenne ont pu rencontrer dans la mise en oeuvre de politiques harmonisées concernant l'immigration. Il a également insisté sur l'urgence de trouver des solutions concrètes pour traiter de ce dossier prioritaire.
Concernant la connaissance des parcours résidentiels, dont il a reconnu l'intérêt, il a souligné les difficultés de la réaliser. Il a évoqué à cet égard l'expérimentation exemplaire d'une association de Bourges qui a concentré sur un site unique l'intégralité des étapes du parcours résidentiel, de l'accueil d'urgence au logement social autonome, qui comprend notamment une étape intermédiaire en maison-relais avec un accompagnement constant.
En revanche, il a émis des réserves concernant la possibilité de contraindre ceux qui sont à la rue de rejoindre une structure d'hébergement, la loi ne permettant pas à l'heure actuelle d'aller à l'encontre de la liberté individuelle, sauf lorsqu'un médecin le demande pour des raisons de santé.
Par ailleurs, M. Etienne Pinte est convenu du risque de superposition des compétences du « super préfet » avec celles du ministre du logement et de la ville. Mais il a souligné la nécessité de coordonner les actions des ministères et des collectivités territoriales pour mettre en oeuvre les dernières réformes.