Prolongeant une remarque de Mme Gisèle Gautier, présidente, sur l'autocensure des femmes et la culpabilisation qui accompagne leur ambition professionnelle, Mme Armelle Carminati a signalé qu'elle constatait qu'à partir de 30 ans, certaines femmes avaient tendance à limiter leurs prétentions professionnelles, en raison notamment de l'emprise de leur vie familiale. Par ailleurs, elle a estimé que « l'affirmation de soi » et la prise de parole n'étaient pas suffisamment valorisées dans l'enseignement français, plutôt centré sur la réflexion écrite et la « cérébralité », à la différence des pratiques éducatives anglo-saxonnes.
Evoquant l'exemple des jeunes femmes en politique, Mme Gisèle Gautier, présidente, a cependant constaté que les nouvelles générations avaient appris à mieux s'exprimer. Tout en partageant ce constat, Mme Armelle Carminati a de nouveau souligné que la formation à l'expression orale était meilleure dans le monde anglo-saxon, revenant sur l'aisance orale et la capacité à capter l'attention des étudiants anglo-saxons.