Intervention de Samia Ghali

Mission d'information sur les toxicomanies — Réunion du 12 janvier 2011 : 1ère réunion
Audition de représentants de l'institut national de la santé et de la recherche médicale inserm

Photo de Samia GhaliSamia Ghali, sénatrice :

N'a-t-on pas intérêt, nous, Français, à accueillir un jeune qui va venir se shooter, à lui offrir un café, vérifier que tout va bien avant de le laisser repartir sans être sûr de savoir ce qu'il va faire ensuite ni pouvoir exercer un suivi ? N'a-t-on pas intérêt à créer des structures permettant d'accueillir les jeunes qui ont envie de s'en sortir et de leur offrir les moyens de pouvoir le faire ?

Aujourd'hui, en France, pour un jeune qui a envie de s'en sortir, c'est le parcours du combattant. Un drogué qui a envie de s'en sortir en a envie sur le moment. Si cela ne se fait pas tout de suite, c'est trop tard : il repart dans son monde.

Ma question est donc de savoir si ces maisons d'injection ne sont pas aujourd'hui dépassées.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion