a indiqué qu'il ne partageait pas toutes les analyses du ministre sur le phénomène de désindustrialisation dont il a considéré que les origines étaient plus profondes et il a relevé que la majorité était au pouvoir depuis sept ans. Il a notamment regretté l'excessive faiblesse du niveau de la recherche privée en France. Tout en approuvant le principe d'un soutien aux investissements, dont il a cependant jugé le niveau pas assez élevé, il a estimé que la crise était aussi due en partie à un manque de pouvoir d'achat, qui s'est caractérisé par la difficulté de certains ménages aux Etats-Unis d'Amérique à rembourser leurs emprunts. Il a plaidé en conséquence pour un soutien à la consommation, soulignant que les personnes les plus dépourvues de pouvoir d'achat sont en même temps soumises à des dépenses captives pour leur consommation d'énergie ou leur logement.