a estimé que ce texte était socialement juste et économiquement efficace : socialement juste, dans la mesure où il vise à étendre le bénéfice des chèques-vacances aux salariés des PME, ce qui sera bon pour le pouvoir d'achat des Français ; économiquement efficace, puisqu'il prévoit la refonte du classement hôtelier datant de 1986 et la simplification du régime des agents de voyage.
Elle s'est ensuite interrogée sur le périmètre des compétences de la future Agence de développement touristique. Admettant que la fusion de Maison de la France et d'ODIT France favoriserait des synergies en rapprochant l'offre et la demande, elle s'est toutefois inquiétée des tâches d'administration qui seront confiées par surcroît à l'agence. Elle a déclaré craindre qu'en cas de gel de crédits, ces fonctions administratives, relatives au registre des agents de voyage, à son contrôle et au référentiel de classement hôtelier, soient jugées prioritaires au détriment de l'ingénierie touristique.
Elle s'est également interrogée sur le devenir des résidences de tourisme, qui ont besoin d'être réhabilitées et développées en milieu rural. Elle s'est enfin faite l'écho de l'inquiétude des professionnels qui redoutent, avec la libéralisation imposée par la directive services, de perdre le contact avec l'administration du tourisme.