Les terres agricoles consacrées à l'alimentation humaine reculent sous la pression de l'urbanisation, du classement en zone naturelle, des cultures à finalité énergétiques, ou encore des éoliennes, et les rendements ont cessé leur progression continue : à ce rythme, comment pourra-t-on demain nourrir la planète en s'interdisant le recours aux OGM, c'est-à-dire à des variétés moins consommatrices d'eau, mieux adaptées au changement climatique ? Pourquoi s'interdire un tel progrès, alors qu'on meure de faim en Inde aujourd'hui même ?