Intervention de Nicole Bricq

Commission des affaires économiques — Réunion du 10 mai 2006 : 1ère réunion
Engagement financier de l'etat — Dette publique - Audition de M. Michel Pébereau président de bnp paribas

Photo de Nicole BricqNicole Bricq :

a craint que les finances publiques ne soient pas un enjeu essentiel de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007. Elle a estimé que le déficit des administrations publiques provenait, en grande partie, de l'augmentation des prestations sociales, et que le rapport de la commission présidée par M. Michel Pébereau avait trop tendance à présenter l'Etat et les collectivités territoriales comme les seuls responsables du déficit. Elle a considéré que les problèmes posés par la dette publique étaient essentiellement d'ordre budgétaire, l'augmentation de la charge de la dette empêchant d'autres dépenses publiques. Elle a estimé que si, en période de croissance économique forte, l'augmentation des recettes publiques devait être affectée au désendettement, cela impliquait que l'opposition parlementaire ne demande pas au gouvernement en place de « rendre l'argent aux Français », comme cela s'était produit à l'occasion de l'affaire dite de la « cagnotte » en 1999. Elle s'est interrogée, en outre, sur la pertinence de la notion de « dette publique implicite », se demandant si la prise en compte des engagements relatifs aux retraites n'obligeait pas, par cohérence, à prendre également en compte d'autres dépenses prévisibles, comme le renouvellement des infrastructures, ou certaines dépenses de santé.

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