Intervention de Nicole Bricq

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 9 février 2011 : 1ère réunion
Euro et g 20 des ministres des finances — Audition de M. Christian Noyer gouverneur de la banque de france

Photo de Nicole BricqNicole Bricq :

Sans revenir sur la question de la centralisation des encours du Livret A, j'aimerais savoir ce qu'il en est de l'engagement pris en 2008, lors de l'examen de la loi de modernisation de l'économie, d'empêcher la multi-détention de Livret A. L'outil statistique n'était alors pas opérationnel et il a fallu s'en remettre à une simple déclaration sur l'honneur qui, d'ailleurs, n'était pas toujours demandée. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Par ailleurs, je voudrais revenir sur les tests de résistance. Certes, vous nous dites qu'ils sont fiables. Mme Lagarde a publié, l'été dernier, un communiqué se félicitant que les banques français avaient réussi les tests. En 2008, vous aviez fustigé les méthodes du FMI, trop inspirées des pratiques anglo-saxonnes, les méthodes européennes étant, soi-disant, bien meilleures. La réalité nous a démontré qu'elles ne l'étaient pas forcément. Le FMI a lancé une série de stress tests en Europe.

J'ai deux questions de principe :

- comment s'assurer de la fiabilité, de la pertinence et, pour tout dire, de la crédibilité des stress tests tant que ne seront pas connus avec précision les différents éléments de la méthodologie utilisée ?

- quelle transparence pouvons-nous attendre sur ces tests, en particulier auprès du Parlement ? Nous, parlementaires, sommes capables de responsabilité !

Au regard des événements récents en Grèce, en Irlande et maintenant dans les pays du Maghreb, quelle est l'exposition des banques françaises dans ces pays ? D'après des sources de presse, elle s'élèverait, au total, à près de 150 milliards d'euros.

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