J'entends bien ce que vous dites sur le livret A et les nouveaux encours de prêts aux PME. Néanmoins, nous sommes régulièrement interpellés par la contradiction, déjà longuement discutée, entre les ambitions affichées et ce que nous disent les PME sur le terrain. Existe-t-il un problème avec le thermomètre ? Quelle est la méthodologie de chiffrage ? Qu'appelez-vous « nouveaux prêts » ? Comment cela peut-il être mesuré notamment au regard des variations de stocks ou des prêts récurrents ?
Mon autre question porte sur la centralisation des encours du Livret A. Par exemple, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) travaille sur la base de projections dans la longue durée comparables à celles du Plan Campus ou des TGV. La moitié, au moins, des plans de rénovation des quartiers sensibles sont financés par les fonds d'épargne de la CDC. Dès lors, la centralisation du Livret A est-elle à la hauteur du défi ? Vous nous dites que les banques financent le logement social. On ne peut que s'en réjouir mais elles restent, à mon avis, totalement marginales dans le dispositif. Qu'en est-il du lien entre la collecte et ces besoins de financement considérables ?