a estimé que le rapport présenté soulève autant d'interrogations qu'il fournit de réponses. Il s'est déclaré ainsi très sensible à la question du droit de chacun à accéder à ses origines, qu'il a autrefois défendu au sein du Conseil de l'Europe. Il a considéré que les arguments avancés pour s'opposer à la GPA devaient conduire à interdire le don d'organe prélevé sur donneur vivant, qui présente des risques médicaux indéniables pour le donneur, à court ou long terme, l'expose également aux pressions familiales et soulève désormais des problèmes juridiques lorsqu'il prétend vouloir récupérer ultérieurement l'organe cédé. Il a jugé nécessaire d'examiner aussi la question des tests de tolérance sur les nouveaux médicaments qui sont, dans les faits, pratiqués sur des malades en fin de vie. Il a par ailleurs relevé que, préalablement à la poursuite de l'expérimentation des « bébés médicaments », il serait judicieux de mener à son terme celle de l'évaluation de l'intérêt thérapeutique de l'utilisation des cellules de sang de cordon ombilical. Se prononçant sur la solution proposée par le Conseil d'Etat pour apporter une réponse à la situation juridique incertaine des enfants français nés d'une GPA, il a considéré qu'elle crée une inégalité injustifiée entre les hommes et les femmes dans l'établissement de leur filiation biologique puisque la recherche d'ADN serait acceptée pour le père mais refusée pour la mère.