Par ailleurs, tout en se réjouissant de l'intérêt grandissant des Français pour la maîtrise de la consommation d'énergie, notamment par l'usage d'appareils faiblement consommateurs en énergie (en particulier les produits « blancs » comme les réfrigérateurs) et de modes de production décentralisée, tels que les pompes à chaleur, Mme Michèle Pappalardo a reconnu que des améliorations peuvent être apportées. Elle a ainsi estimé que l'augmentation de 50 % par an depuis 2004 du nombre de pompes à chaleur installées est un succès mais que, leur efficacité dépendant de la compétence des professionnels qui les installent, une certification des fabricants et spécialistes de ces équipements pourrait susciter davantage la confiance des consommateurs. Par ailleurs, si le développement des 189 espaces « Info-énergie » de l'ADEME, animés par 350 conseillers, a été très positif, l'affectation d'une taxe à l'agence permettrait aujourd'hui de pérenniser son financement et d'améliorer l'exercice de sa mission de conseil. Enfin, si le renforcement de la réglementation thermique en 2005 a constitué un pas en avant, une nouvelle évolution des normes devrait permettre d'interdire à l'avenir davantage de produits de faible performance énergétique.