Constatant que la plus grande centrale photo-voltaïque d'Europe était en cours d'installation en Allemagne, M. Philippe Dominati a souhaité connaître les raisons du faible développement de l'énergie solaire en France. Tout d'abord, Mme Michèle Pappalardo a observé que si le tarif du photo-voltaïque est devenu plus avantageux en France qu'en Allemagne à partir de 2006, après qu'il fut passé de 15 à 55 centimes d'euros du kWh, rendant ainsi les projets rentables en quinze ans, cette situation est très récente et n'a pas encore modifié les comportements des investisseurs. Toutefois, dans le cadre du Programme de recherche et d'expérimentation sur l'énergie dans le bâtiment (PREBAT), de nombreux projets sont en préparation, tandis qu'à Saint-Alban (Ardèche), une usine de panneaux solaires vient d'être été créée. En outre, un programme de recherche, regroupant des industriels français et étrangers, pour développer des filières industrielles dans le domaine du photo-voltaïque, a récemment été mis en place autour du Commissariat à l'énergie atomique. Enfin, cette énergie présente évidemment un intérêt particulier dans les départements d'outre-mer, où l'ensoleillement est fort et le prix de l'électricité élevé.