A l'issue de cette intervention, M. Bruno Sido, président, se demandant s'il était légitime de qualifier le gaz d'énergie propre, a souhaité obtenir des précisions sur les émissions de CO2 des centrales électrique à gaz. Après avoir précisé qu'un kilowattheure produit par une CCG suscitait 0,4 gramme de CO2, contre 0,9 gramme pour une centrale à charbon, M. Olivier Lecointe, directeur Électricité de GDF, a estimé que si le terme de « charbon propre » était ambigu, il était néanmoins justifié, dans la mesure où l'essentiel des émissions de polluants classiques émis par les nouvelles installations peuvent être captées avec les technologies actuelles (les poussières à 99 %, l'oxyde de souffre à plus de 95 % et l'oxyde d'azote à plus de 90 %). Puis, ajoutant que les normes en usage seraient étendues aux centrales existantes à comptés de 2015, il a indiqué que le captage et le stockage du CO2, actuellement au stade du prototype, constituaient le défi du « charbon propre » de demain.