a indiqué partager les conclusions du rapport et soutenir la demande de création d'une mission d'information, d'autant plus que la récente décision du Conseil constitutionnel sur le projet de loi relatif au secteur de l'énergie, en jetant une confusion sur la politique énergétique nationale, nécessitait un examen complémentaire.
Puis, rappelant qu'un colloque franco-allemand s'était tenu sur la politique énergétique il y a quelques semaines, il a indiqué que la mission d'information pourrait trouver un intérêt aux travaux réalisés dans ce cadre.
Il a ensuite indiqué que la France ne disposait que de 800 MW de puissance installée d'électricité d'origine éolienne, ce qui représente seulement une tranche nucléaire. Tout en soulignant que la France ne disposait pas d'autres alternatives importantes pour développer les énergies renouvelables, il a rappelé que le développement de cette source énergétique devait être adossé à d'autres types de moyens de production, compte tenu de l'intermittence des volumes produits par cette filière. Jugeant que la filière éolienne donnait lieu à un débat passionnel, il a enfin précisé que le tarif d'achat était calculé en fonction des coûts environnementaux évités, en référence aux prix de l'électricité sur le marché libre.