Avec les charges sociales, le différentiel est de 28 à 43 %.
La territorialité ensuite. J'ai rapporté la mission sur la taxe professionnelle. Je n'étais pas pleinement convaincu par le projet de réforme, mais la péréquation horizontale est déterminante. Je rappelle la double clause de revoyure en juillet et à la fin de l'année ainsi que l'engagement du gouvernement d'un remboursement à l'euro près (M. Daniel Raoul manifeste son scepticisme). Attendons. Enfin, nous traitons de la réindustrialisation et non de la fiscalité.
Les biotechnologies enfin. J'ai passé quarante ans dans la première entreprise diététique et biologique européenne. Je sais qu'il faut regarder les choix à faire. Cela vient-il comme un cheveu sur la soupe ? Pas du tout : à Toulouse, nous avons entendu parler de recherche et développement sur les semences. J'ai été le premier à débattre avec Axel Kahn et Joël de Rosnay, mais je sais aussi que de Bordeaux à Saint-Nazaire, l'on débarque tous les jours des céréales OGM pour nourrir le bétail, sans que nos entreprises auxquelles on oppose l'OMC puissent se défendre. Hier, on apprenait que des algues en circuit fermé, avec du CO2 pour seule nutrition, faisaient baisser de moitié le prix du carburant pour l'aéronautique. Irons-nous un jour chercher notre carburant aux États-Unis ou au Brésil parce que nous nous voilons la face aujourd'hui ? Nous savons tous qu'il y a des gens qui vont jusqu'à la limite pour faire avancer la science - ils sont borderline. Ne confondons pas OGM et biotechnologies...