Ces gens sont certains que les villes vont leur offrir - et à juste titre d'ailleurs - des opportunités qu'ils n'auraient jamais dans leurs campagnes, pour trouver du travail, pour améliorer leur sort et celui de leur famille, pour se créer un avenir différent de celui de leurs parents. Même si ce n'est pas la meilleure situation statistique globale, c'est sûrement pour les individus la meilleure solution et ils font donc un choix qui est un choix rationnel pour eux. Rejoindre la ville est donc cohérent avec l'idée que la ville crée de la valeur par le croisement des destins, par le mélange des populations et par la dynamique des échanges et du commerce. La ville, c'est l'espoir d'un autre avenir. La ville d'Afrique - comme j'ai pu le constater récemment -, c'est aussi l'endroit où on peut être soigné : les taux de mortalité y sont beaucoup plus faibles que dans les campagnes.