a indiqué que les prestations sociales et familiales permettaient déjà de réduire par deux la pauvreté, que plus de 60 % des SDF touchaient au moins une allocation sociale, un tiers des SDF étant allocataire d'un revenu minimum, et 10 % percevant une allocation logement. Il a ensuite rappelé que le Grenelle de l'insertion était à mi-parcours et qu'il n'était pas le lieu de débat de l'ensemble des politiques d'insertion, mais qu'il s'attachait à traiter de la question spécifique de l'insertion professionnelle à travers le projet de revenu de solidarité active s'accompagnant d'une réforme des minima sociaux et de la prime pour l'emploi. Il a enfin estimé que la simplification était le chantier prioritaire de la lutte contre l'exclusion, prenant comme exemple, d'une part, l'existence d'une dizaine de minima sociaux pour prendre en charge le handicap, la vieillesse et la perte d'emploi et d'autre part, l'augmentation constante du nombre de commissions départementales chargées de l'exclusion.