s'est dite convaincue que la création d'entreprise était à la portée de tous, puisque 20 % des créateurs d'entreprise sont dépourvus de toute qualification. Le travail indépendant constitue une voie non négligeable d'insertion et de développement économique dans un contexte où plus de 10 000 emplois industriels sont supprimés chaque année. Regrettant que seuls 4 % des chômeurs créent leur propre entreprise, elle a estimé raisonnable de fixer un objectif de 10 à 15 % dans un avenir proche. Elle a par ailleurs indiqué que la diversité des activités relevant la création d'entreprise la rendait accessible à tous, y compris aux personnes ne maîtrisant pas notre langue.
Concernant le partenariat avec les banques, Mme Maria Nowak a rappelé que les conventions signées par l'ADIE permettaient d'octroyer aux personnes les plus démunies des prêts à des conditions privilégiées, le risque étant assumé à hauteur de 30 % par les banques et 70 % par l'ADIE au travers du fonds de garantie des structures d'insertion par l'économie (FGIE).
S'agissant de la participation des collectivités territoriales, elle a précisé qu'elle s'orientait principalement vers l'accompagnement des projets, mais qu'elle pouvait aussi se traduire par la mobilisation des services sociaux et la mise à disposition de locaux. Elle a déploré en revanche la diminution de la participation financière de l'Etat et de l'Union européenne.