Sur la question de l'âge, force est de constater que les modalités actuelles de désignation du président rendent long le parcours pour y parvenir, puisqu'il faut être président de club, puis de district, puis de ligue. Mais en même temps, il est logique que la Fédération soit représentée par une personne qui connaît bien un milieu complexe où s'entremêlent les missions des permanents et des bénévoles. Par ailleurs, je le répète, la nouvelle gouvernance permettra à tout licencié de plus de 18 ans de se présenter avec une liste à la présidence de la Fédération.
Je conteste en outre la vision que vous avez des Etats généraux, le monde extérieur s'étant exprimé par l'intermédiaire du Livre blanc, qui a été pris en compte.
Sur les questions d'arbitrage et de lutte contre la corruption, la Fédération travaille quotidiennement à l'amélioration des règles de fonctionnement du football. Je considère néanmoins que le football amateur, représenté par 2,15 millions de licenciés fait un travail considérable et efficace afin que ce sport soit l'outil d'insertion et d'éducation que nous souhaitons tous qu'il soit.
La Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) a le mérite d'exister. Si vous avez lu le journal L'Equipe, vous savez que Michel Platini étudie la mise en place d'une DNCG européenne. Par exemple, en Espagne, si le Real de Madrid a un déficit conséquent, c'est le roi d'Espagne qui renfloue les finances du club. La Fédération française de football n'est pas compétente sur ce sujet.
S'agissant des agents sportifs, la Fédération les contrôle et leur fait passer un concours très difficile. Dans certains pays, il n'est pas simple de contrôler leurs activités. On est confronté à l'absence de législation mondiale.