a approuvé les positions de principe mises en avant par le Livre blanc en ce qui concerne le nécessaire respect de l'Etat de droit et le refus du concept de guerre contre le terrorisme. Elle a toutefois observé que des progrès restaient à accomplir pour éviter tout risque d'arbitraire au regard des libertés individuelles. Elle s'est demandé si les pouvoirs publics avaient suffisamment pris en compte le sentiment de relégation sociale éprouvé, dans notre pays, par certains individus qui affichent, de ce fait, une relative sympathie à l'égard des groupes et actions terroristes. Elle a, par ailleurs, souligné qu'il y a quelques années encore, la coordination interministérielle restait très insuffisante sur des questions aussi sensibles que la sécurité des installations classées ou la protection de l'alimentation en eau.