a observé que la législation anti-terroriste avait été renforcée par strates successives, sans pour autant qu'une réelle évaluation des dispositifs existants ait été préalablement opérée, en vue notamment d'apprécier l'efficacité des mesures prises au regard des restrictions qu'elles imposaient en matière de libertés individuelles. Il a regretté, par ailleurs, l'insuffisance de l'attention apportée, dans la lutte contre le terrorisme, au contrôle des flux financiers et à la répression du trafic d'armes.