a déclaré partager l'opinion du président M. Jean François-Poncet sur la nécessité pour la France d'entretenir de bonnes relations avec la Commission européenne, en évitant la tentation d'en faire un « bouc émissaire ». Il a en particulier rappelé que la Commission européenne avait été d'une aide précieuse pour parvenir à un accord sur le nouveau traité et que sur de nombreux sujets, comme la fiscalité, l'environnement ou le spatial, comme Galileo par exemple, les positions de la Commission étaient proches de celles défendues par la France.
a également mentionné l'importance pour la France d'avoir de bonnes relations avec ses partenaires européens, notamment l'Allemagne et le Royaume-Uni, mais aussi avec les nouveaux Etats membres, avec lesquels la France a connu des difficultés ces dernières années et qui font l'objet d'une attention particulière du Président de la République.
En ce qui concerne la relance de l'Europe de la défense, qui figure au rang des priorités de la présidence française de l'Union européenne au deuxième semestre 2008, M. Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat chargé des affaires européennes, a reconnu que le calendrier électoral aux Etats-Unis, mais aussi le calendrier de la ratification du nouveau traité au Royaume-Uni, qui constitue un partenaire indispensable dans ce domaine, n'était pas a priori favorable à de nouvelles initiatives, mais qu'il ne fallait pas non plus surestimer cet obstacle. La ratification du nouveau traité par le Royaume-Uni doit rester un objectif prioritaire, a estimé M. Jean-Pierre Jouyet, et tout dépendra du calendrier qui sera retenu par le Premier ministre britannique, M. Gordon Brown.
Concernant le renforcement de la politique européenne de sécurité et de défense, M. Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat aux affaires européennes, a mentionné trois principaux axes de réforme :
- le renforcement des capacités opérationnelles à Bruxelles ;
- la préparation de la mise en oeuvre des nouvelles dispositions du traité relatives à la défense, en particulier les « coopérations structurées » ;
- la révision des objectifs de la politique européenne de sécurité, telle qu'elle avait été élaborée en 2003 par le Haut représentant pour la PESC, M. Javier Solana.