a également fait part de sa satisfaction sur la rapidité avec laquelle le Conseil européen est parvenu à un accord sur le nouveau traité. Il a toutefois regretté que, sur un sujet aussi essentiel que les valeurs communes, une dérogation ait été accordée au Royaume-Uni, et éventuellement à la Pologne, en ce qui concerne le caractère juridiquement contraignant de la charte des droits fondamentaux.
s'est également interrogé sur l'objectif du gouvernement de procéder le plus rapidement possible à la ratification du traité par le Parlement, en estimant qu'il ne fallait pas donner le sentiment aux citoyens que l'on cherche à contourner le rejet par référendum du traité constitutionnel et qu'il était nécessaire de laisser du temps au débat.
A cet égard, M. Denis Badré a considéré que le gouvernement avait une responsabilité particulière en matière d'information des citoyens et il a fait part de son inquiétude concernant la place prise par les opposants au traité dans les médias.
Il a enfin considéré que l'on s'était trop focalisé, ces dernières années, sur les questions institutionnelles et qu'il était nécessaire, pour réconcilier l'Europe et les citoyens, de répondre à leurs préoccupations par des projets concrets, en matière d'énergie, de croissance économique, etc.
Pourquoi ne pas envisager également, s'est interrogé M. Denis Badré, de lire la déclaration Schuman dans toutes les écoles, à l'image de la lettre de Guy Moquet.