après avoir félicité le président et le rapporteur pour l'ampleur du travail accompli, a partagé le constat selon lequel « il n'y a pas de pilote dans l'avion ». Il a considéré que l'obligation légale de financement conduisait à déresponsabiliser les entreprises en matière de formation professionnelle, de la même façon que le système des cotisations versées à l'association nationale pour la gestion du fonds d'insertion professionnelle des handicapés (AGEFIPH) pour l'emploi de personnels handicapés. Il a ensuite souligné la nécessité, d'une part de renforcer le suivi de l'efficacité des formations délivrées, d'autre part, d'intensifier l'effort de formation dans les secteurs porteurs, tels que celui des services aux personnes. S'il a souscrit à la proposition du rapporteur visant à développer les écoles de la deuxième chance, il a partagé, néanmoins, le souhait de Mme Christiane Demontès de ne pas exonérer l'éducation nationale de sa responsabilité en matière de qualification des jeunes. Il a émis des réserves sur la proposition tendant à faire du ministère de l'éducation nationale le pilote du système de formation professionnelle, initiale et continue, exprimant sa préférence pour l'hypothèse tendant à confier cette responsabilité à un haut commissaire placé auprès du Gouvernement. Enfin, il s'est déclaré favorable au renforcement du rôle du conservatoire national des arts et métiers (CNAM) en matière d'ingénierie de formation.