a précisé, à l'adresse de ceux qui ne comprennent pas le fonctionnement réel d'une entreprise, que la question du pouvoir d'achat ne peut se résumer à celle de l'augmentation des salaires. En effet, s'il est tout à fait souhaitable de promouvoir la participation lorsque les entreprises en ont les moyens parce qu'elles dégagent des bénéfices - ce qui correspond bien, en l'occurrence, à une augmentation du pouvoir d'achat des salariés - , tel ne doit cependant pas être le cas si leur situation économique les en empêche. Il s'agit là d'une question fondamentale et il est heureux que le Gouvernement s'en soit saisi, à l'initiative notamment de M. Jean-Pierre Raffarin, dans la mesure où le développement de la participation doit permettre de réconcilier capital et travail et plus encore de mettre un terme à la « lutte des classes », et ce dans la continuité de la pensée du général de Gaulle.
En effet, l'ensemble des acteurs du monde de l'entreprise doivent être mus par un intérêt commun, centré autour du client, dès lors qu'il est de l'intérêt de tous de développer dans les entreprises un esprit de participation et de coopération, esprit de nature à renforcer la compétitivité de ces entreprises. Il convient donc de saluer les avancées réelles que permet ce projet de loi, tel que modifié par le Sénat en première lecture.