Il ne s'agit ni de sans-abri, ni de personnes qui ont vocation à un logement social : ces personnes sont dans une situation de précarité, dans un statut intermédiaire.
J'expérimente le bail glissant sur le plan local ; le centre communal d'action sociale, qui est locataire, sous-loue pour six mois renouvelables des logements aux personnes dont le dossier a été retenu par la commission d'attribution. Cela implique un suivi social personnalisé et très attentif de cette quinzaine de baux : le budget de ces familles, le surendettement, l'emploi, mobilisent à plein temps un travailleur social. Cela marche, on arrive à en faire sortir beaucoup, mais à condition d'avoir ce suivi individualisé. Or le public est à peu près le même que pour le Dalo. Des financements d'Etat seraient une très bonne chose car l'accompagnement personnalisé est indispensable - l'on fait de la dentelle au petit point.