Chère collègue, nous ne pouvons pas considérer que ce qui est écrit dans un journal ait valeur de décision. Si j'ai insisté pour que la directrice générale de l'enseignement et de la recherche viennent devant notre commission en juin, à un moment où les arbitrages budgétaires ne sont pas encore finalisés, c'est justement pour bien faire comprendre au ministère de l'agriculture que si l'enseignement agricole devait être sorti de la mission « enseignement scolaire », nous devrions en tirer toutes les conséquences et veiller à ce que son budget soit convenable. On peut comprendre qu'un haut fonctionnaire n'ait pas la liberté de parole d'un ministre, notamment dans ces phases d'arbitrage. Mais il fallait faire passer le message.