a indiqué qu'existait une multiplicité de données pertinentes, mais qui ne faisaient pas l'objet de traitements croisés, notamment dans le secteur du logement. Elle a ajouté que le très grand nombre d'observatoires, en particulier en matière de rénovation urbaine, rendait aujourd'hui nécessaire une plus grande coordination et un certain regroupement. Rapportant la demande récurrente d'un indicateur synthétique sur la pauvreté, elle a cité l'existence du BIP 40, baromètre des inégalités et de la pauvreté, estimant toutefois que le caractère multidimensionnel du phénomène rendait nécessaire le recours à une batterie d'indicateurs. Elle a également souligné l'ambiguïté d'un indicateur d'objectif étalé dans le temps, en ce qu'il diminue chaque année. La référence à un très faible nombre d'indicateurs, a-t-elle poursuivi, incite les décideurs à se focaliser sur eux et à ne pas prendre en compte tous les aspects du phénomène. Serait davantage utile un tableau d'indicateurs alertant les responsables politiques sur certaines évolutions, le collège des personnalités qualifiées permettant de s'assurer de leur caractère pertinent. La distinction entre observation et interprétation est parfois délicate, certaines personnes s'attachant aux seuls indicateurs rendant compte d'inégalités, a-t-elle également noté.