a souligné l'inadéquation des structures d'accueil pour les personnes adultes atteintes de troubles autistiques. Il s'est dit favorable à la construction de structures de petite taille, proches des familles et respectueuses de l'intimité de chaque personne accueillie. Il a réaffirmé l'importance de l'accompagnement sanitaire et médicosocial et d'une éducation structurée mobilisant les nouvelles méthodes auxquelles les éducateurs spécialisés devront être formés.
Concernant la maltraitance, il a fait valoir l'importance de la mise en place de dispositifs de prévention intégrés à la gestion des personnels et de l'établissement ainsi que la prise en compte des spécificités et valeurs de chaque famille.
Enfin, il a rappelé le rôle essentiel du conseil de vie sociale qui permet aux personnes accueillies de participer à la vie de l'établissement et d'évaluer la qualité de l'accompagnement et des conditions d'hébergement.
Le professeur Catherine Barthélémy a mis en évidence le bien-fondé d'une continuité dans la prise en charge des personnes, expliquant que le changement de l'équipe référente, lors de l'entrée dans l'âge adulte, a souvent pour conséquence des pertes de repères et des régressions. Cela n'exclut pas, néanmoins, une évaluation permanente des besoins des personnes au cours de leur existence pour adapter la prise en charge. Enfin, elle s'est prononcée en faveur d'une meilleure coordination des accompagnements médical et éducatif, se disant même favorable au développement de compétences polyvalentes facilitant la complémentarité des approches.