a rappelé que le sous-dimensionnement de la capacité de production d'électricité n'était pas propre à la France, mais concernait l'Europe dans son ensemble. Il a expliqué que la production d'électricité obéissait aux règles d'un marché libéral, le prix de l'énergie augmentant jusqu'à ce que le coût marginal atteigne un niveau suffisant pour qu'il soit rentable de construire une nouvelle unité de production.
Il a indiqué qu'une obligation d'investissement à hauteur de 30 milliards d'euros dans les trois ans avait été prévue lors de l'ouverture du capital d'EDF, soit l'équivalent de la production de cinq centrales électriques. Il a, par ailleurs, relevé que le taux d'actualisation des investissements réalisés par EDF avait été fixé à 11 % par la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Il a ajouté que la France défendait la mise en place d'un programme d'investissements pluriannuels au niveau européen permettant de développer la capacité de production d'électricité à hauteur des besoins.