La ligne Paris-Orléans-Clermont est inscrite dans le schéma et en constitue l'un des gros enjeux.
En ce qui concerne le calendrier, encore une fois, ce sont des intentions qui sont affichées là : vous savez comme moi que le sujet fait l'objet d'un traitement particulièrement accéléré, puisque c'est un projet qui a été initié en 2008, je crois, et que la commission du débat public a été saisie pour que le débat ait lieu à la fin de l'année. Pour l'instant, nous pouvons donc difficilement aller plus vite. Je regrette d'ailleurs l'absence de participation des collectivités territoriales, tout à fait exceptionnelle pour un débat public. Si nous voulons aller un petit peu plus vite, il faudra bien que les collectivités territoriales acceptent de monter dans le train, si je puis ainsi dire, comme la ministre n'a pas manqué de le préciser à plusieurs reprises. C'est un sujet très lié à l'aménagement du territoire, comme vous l'avez souligné. Il fait donc partie des projets que nous suivons de très près et que nous ferons avancer aussi vite que possible, au rythme des crédits disponibles. Je prends bonne note de votre demande d'une rédaction différente. Nous avons cependant pris soin, pour éviter toute polémique, de reprendre les termes précis de la loi Grenelle, comme nous l'avons fait aussi pour les canaux. Nous sommes en train de discuter des calendriers qui pourraient être inscrits dans le SNIT. Il s'agit donc de points qui restent en discussion.
En ce qui concerne la RCEA, une décision doit être prise au mois de juin. Le problème, c'est qu'il n'y a pas accord entre les deux départements concernés. La ministre est donc en train de mener toutes les consultations nécessaires à l'émergence d'une solution qui soit la plus acceptable possible, en sachant qu'elle ne pourra pas être unanime. Nous avons pris bonne note du consensus autour de l'idée d'une concession dans l'Allier. Il s'agit désormais de voir où seront placées les barrières de péage, s'il est possible d'avoir des courts itinéraires libres de péage. J'ai le sentiment que le problème est moins compliqué qu'en Saône-et-Loire, parce qu'il existe ici un itinéraire alternatif qui est déjà très pratiqué par les riverains. Soyez assurée que les consultations se poursuivent, et qu'une décision devrait être prise d'ici à la fin de l'année. Une chose est sûre, c'est que nous devons effectivement trouver une solution pour l'aménager compte tenu de sa situation critique en matière d'accidentologie, bien pire que l'A 85 (parce qu'il y a plus de circulation aussi). Je crains que ce ne soit pas uniquement avec l'argent public que nous arrivions à l'aménager correctement.