Je souhaite en rester au statut de 1957 : l'agence n'ayant pas de capital, la question de son éventuel propriétaire ne se pose pas. En revanche, je souhaite que la composition du conseil d'administration évolue : il pourrait par exemple compter des personnalités qualifiées, d'autorité morale ou culturelle, des représentants du monde des nouvelles technologies, prendre en compte la dimension internationale... Au génie parlementaire de s'exprimer !
Je souhaite que le mandat du président de l'agence soit porté de trois à cinq ans, comme pour la majorité des entreprises publiques. Vis-à-vis de Bruxelles, il nous faut définir juridiquement les missions d'intérêt général qui justifient une aide d'État. En revanche, on ne touche pas au mythique article 2 du statut de 1957, socle de toute la philosophie de l'agence. L'articulation entre missions d'intérêt général et contrat d'objectifs et de moyens fera taire les risques de conflit. Enfin, certaines dispositions de 1957 mériteraient d'être déclassées au niveau réglementaire.
J'ai tenu ce même discours au personnel. Chacun voit qu'il faut bouger. Dès lors que le principal sujet de conflit est écarté, on peut envisager sereinement une modification du statut.